Vers Les sentiers de l’or
Plutôt en forme,je tiens un bon agachon sur le sable,glissé entre de gros blocs,courant dans le dos,l’eau est un peu chargée,mais le visibilité ouvre devant moi un large champ de vision,au-delà des cinq six mètres ...ça brasse fort en haut,sous les assauts des alizés et jl faut se tenir.j’attends les dames sépioles qui devraient passer de temps en temps,toujours rapides,surprenantes,en quête des multiples proies potentielles qui dansent devant mes yeux le long des tombants.

Je repense pêle-mêle aux préparatifs de ce voyage,au trajet aurencontres.a’ la récompense de cette longue évasion que je vis pleinement en ce moment,le tète fouillant l’espace pour déceler l’apparition fugace des sérioles.je scrute longuement sur la gauche l’epaisseur bleue et me retourne lentement en direction de l’eboulis.brusquement en en direction de léboulis.brus-quement,deux individus.venus de nulle part me dépassen un peu plus haut sur la droite.vite,tourner le fusil, viser la téte et tirer à la hâte alors qu elles ne sont visibles que de trois quarts .un temps de latence s’installe et m’inquiète... lai-je atteinte mais une traction subite sur le fil me rassure et le moulinet se déroule,il me faut quinze bonnes minutes en surface pour accrocher finalement ce beau poisson à la bouée.Cette année encore,le plaisir devait être au rendez-vous.Rovoir les amis Du Maroc et faire de bonnes pêches...Pourtant, aucune garantie ne s’annonçait de ce coté-là en raison des trains de houle qui balayaient l’Atlantique depuis des semaines pour venir se fracasser sur toutes les zones intéressantes.


Patchwork sous-marin
Soleil torride mais fraîcheur littorale,alizés puissants,les ingrédients du climat saharien côtier sont présents el il faudra faire avec pendant ce séjour.Malgré quelques incompréhensions initiales,les rapports avec les militaires de la marine nationale redeviennent cordiaux et les accès vers les zones de pêche nous sont ouverts.un peu tardivement .Aussi,après avoir acheté les provisions au marché central,c'est en toutes au crépuscule sans avoir nivelé correctement la plate-forme bien secouée toute la nuit par les rafales qui claquant contre les toiles de nos tentes mal tendues, nousConstatons à L’aube que le vent lève une mer hachée, glauque, typique de ces lieux.
Les Sorties vont alors se succéder sur des zones variées, atteintes parfois après quelques kilomètres de piste.
Les espèces des faunes atlantique et sénégalo-gambienne se mêlent ici plus ou moins intimement au gré des saisons, et le plaisir de la chasse est stimulé par l’abondance et la taille des individus gros marbrés et sars, da constatons à laube que le vent léve une mer hachée, glauque,typique de ces lieux.
Les Sorties vont alors se succéder sur des zones variées, atteintes parfois après quelques kilométres de piste.
Les espéces des faunes atlantique et sénégalo-gambienne se mélent ici plus ou moins intimement au gré des sai-sons, et le plaisir de la chasse est stimulé par labondance et la taille des individus gros marbrés et sars,daurades royales, corbs,ombrines,diagrammes en bancs serrés,solesénormes,perroquets,bars,balistes,carangues dalexandrie,sérioles et liches, quelques langoustes.les poisson trophées dans les chenaux vaseux obscus, ou la visibilité se réduit à deux métres, restent toujours un peu stressantes .
En fin de journée, aprés la distribution gratuite du poisson, trés appréciée par nos contacts locaux,et la cordiale invitation au thé à la menthe, la fatigue aidant,les dinrs seront ures royales, corbs,ombrines,diagrammes en bancs serrés,soles énormes,perroquets,bars,balistes,carangues d’Alexandrie,sépiole et liches, quelques langoustes.les poisson trophées dans les chenaux vaseux obscurs, ou la visibilité se réduit à deux mètres, restent toujours un peu stressantes .
En fin de journée, après la distribution gratuite du poisson, très appréciée par nos contacts locaux, et la cordiale invitation au thé à la menthe, la fatigue aidant, les diners seront
Toujours rapidement expédiés,mémesi,la tour de role, chacun s’improvisait cuisinier pour tester des recettes.
Goûter et comparer la qualité des chairs simplement frites et parées d’un filet de citron était un moment privilégié au cours duquel, les paupières lourdes sous la lumiére des lampes à gaz, les aventures du jour étaient commentées et, l’imaginaire aidant,le programme du lendemain minutieusement établi.
Surtout que bouchaib et Michel, en vieux brisquards- des cotes marocaines, ont toujours mille histoires palpitantes à– raconter

En Méditerranée, ce sont les chasses de mérous et dentis que les deux amis nous détaillent, mais ici, en atlantique, nous avons bu leurs récits de ceintures de sars, de bars magnifiques sur des pierres dont ils gardent l’adresse, et de courbines le maigre des français, qui est ici le poisson roi.
Tous nos espoirs se tourneront désormais vers la prise de ce puissant poisson, d’ailleurs, pour emballer un peu plus notre imaginaire, nous apprendrons,à notre retour en Bretagne, qu ‘un de nos amis a perdu dans la région d’Agadir une mémére de 60-70 kg parce qu’ il n avait par monté, tout simplement, de moulinet sur son fusil,On en rêve encore aujourd’ hui, avec la volonté farouche de pouvoir, la prochaine fois, accrocher une telle courbine à la ceinture.
Richard Sabatié